French version follows English:
The purported refusal of a blood donation from an Ethiopian-Israeli set off a series of new reports in the mainstream media last week. Magen David Adom (MDA), Israel’s blood bank service, confirmed that it does reject blood from people born in, or who have who lived in, some sub-Saharan and Caribbean countries, a policy which is in line with international guidelines on blood donations from those countries considered to be “at risk”. Indeed, this policy is irrespective of race (MDA also accepts blood donations from Africans born in Israel).
On Friday December 13, Radio-Canada reported the story, but unfortunately concluded its report with the following sweeping assertion originating from an Agence-France Presse news brief:: “More than 100, 000 Jewish Ethiopians immigrated to Israel in the last 30 years, notably between 1984 and 1991, during operations organized by the Jewish state. They are, for the most part, victims of discrimination.”
While there are indeed cases of discrimination in Israel, as there are in every country, the assertion that “most” Ethiopians suffer discrimination was a broad, unsubstantiated allegation. Unlike Western European countries, Israel does not have a legacy of institutionally structured racism. Rather, the Israel government, in daring military operations, rescued almost the entire Ethiopian Jewish community in the last decades. The return of this ancient Jewish community to Israel was greeted with joyous celebration by Israeli society.
We contacted Radio-Canada (SRC) with our concerns and in turn, SRC promptly removed this line from their article.
Additionally, an AFP news report published last week in the Montreal daily La Presse entitled “Israel: A Scandal Following the Refusal to Accept a Blood donation from a Black Deputy” concluded that “most Ethiopians in Israel suffer discrimination.”
Unfortunately, Agence-France Presse failed to consult with a spokesperson from the MDA which categorically denies discriminatory practices. AFP also failed to make clear that MDA’s policy is not based on discrimination, but on international guidelines which place limitations on blood donations from those countries considered to be “at risk”.
Indeed, International Red Cross guidelines considers activities indicating risk is being born in, or having lived in “Cameroon, Central African Republic, Chad, Congo, Equatorial Guinea, Gabon, Niger, Nigeria, since 1977.” The U.S. Food and Drug Administration likewise recommends similar guidelines.
In Canada, for example, all potential donors are asked “Were you born in or have you lived in Africa since 1977?”
Israel also follows international guidelines which reject blood donations from those who have lived in Britain between 1980 to 1996 because of potential exposure to mad cow disease. Does Israel thus “discriminate” against Brits?
Erik Levis, a spokesperson for American Friends of Maden David Adom (AFMDA) stated that this “made a racial issue out of something that wasn’t a racial issue.” AFP’s failure to include relevant information helped create a scandal where there was none, and in failing to include key context, betrayed its own values of professionalism.
We communicated our concerns to La Presse in a letter to the editor and we are hopeful it will be published to remedy the false impression made by this article. We are awaiting a response from AFP.
Radio-Canada modifie son compte rendu et l’Agence France-Presse induit en erreur son auditoire
Le refus présumé des dons de sang provenant des israéliens d’origine éthiopienne a provoqué la semaine passée une série de nouveaux communiqués dans les médias. Le Magen David Adom (MDA, la Croix Rouge israélienne) a confirmé qu’il rejetait le sang des personnes nées ou qui ont vécu dans certains pays d’Afrique subsaharienne et des Caraïbes, conformément aux lignes directrices internationales sur les dons de sang concernant les pays considérés comme étant ”à risque”. En effet, cette politique ne fait pas de distinction en fonction de la race (le MDA accepte aussi les dons de sang provenant d’Africains nés en Israël).
Vendredi, Radio-Canada a publié un communiqué en le concluant malheureusement par l’affirmation suivante de l’AFP: “Plus de 100.000 juifs éthiopiens ont immigré en Israël au cours des 30 dernières années, notamment en 1984 et en 1991, lors d’opérations organisées par l’État hébreu. Ils sont pour la plupart victimes de discrimination”.
Bien qu’il existe effectivement des cas de discrimination en Israël comme dans tous les pays, l’affirmation selon laquelle “la plupart” des éthiopiens sont victimes de discrimination est une allégation non étayée.
Contrairement aux pays d’Europe occidentale, Israël n’a hérité d’aucune racisme institutionnel organisé. Il convient plutôt de se rappeler que le gouvernement d’Israël, en mettant en œuvre de courageuses opérations militaires, a sauvé la quasi-totalité de la communauté juive éthiopienne ces dernières décennies. Le retour de cette ancienne communauté juive en Israël a été accueilli par une réelle célébration de la part de la société israélienne.
Nous avons contacté Radio-Canada pour leur faire part de nos préoccupations. Ils ont supprimé cette phrase de l’article.
Un communiqué de l’AFP, induit en erreur son auditoire en lui faisant croire qu’Israël refuse le don de sang de juifs éthiopiens sur une base discriminatoire, en concluant que ”la plupart des éthiopiens en Israël sont victimes de discrimination”.
Malheureusement, l’Agence France Presse a omis de consulter un porte-parole du MDA qui nie catégoriquement de telles pratiques discriminatoires. L’AFP a également omis de préciser que la politique du MDA n’est pas fondée sur la discrimination mais sur les directives internationales qui imposent des limites aux dons de sang provenant de ces pays considéré comme ”à risque”.
En effet, d’après les principes directeurs posés par la Croix-Rouge Internationale, les facteurs de risque comprennent la naissance ou le fait d’avoir vécu au ”Cameroun, en République Centrafricaine, au Tchad, au Congo, en Guinée Équatoriale, au Gabon, au Niger, au Nigeria, depuis 1977.” La FDA américaine (le Bureau d’Études sur la Pharmacopée et l’Alimentation) pose également des principes similaires.
Par exemple, au Canada, tous les donneurs potentiels sont invités à répondre à la question suivante: “Êtes-vous né ou avez-vous vécu en Afrique depuis 1977?”.
Israël respecte également des lignes directrices internationales concernant les dons de sang concernant ceux qui ont vécu en Grande-Bretagne entre 1980 à 1996, en raison de l’exposition potentielle à la maladie de la vache folle. L’État Israël fait-il de la “discrimination” contre les Britanniques ?
Erik Levis, porte-parole des amis américains du Magen David Adom (AFMDA), a déclaré qu’il s’agissait “d’une présentation d’un cas de racisme alors qu’il ne s’agit pas d’une question raciale”. Le fait pour l’AFP de ne pas inclure dans son article des informations pertinentes, a permis de créer un scandale là où il n’y en avait pas, et ce faisant, elle a trahi ses propres valeurs de professionnalisme.
Nous avons fait part de nos préoccupations à La Presse dans une lettre envoyée à l’éditeur. Nous attendons une réponse de l’AFP.