National Post: Michelle Whiteman, Regional Director, HonestReporting Canada: “Palestinians aren’t ready for peace” (12/9/2011)
Une Declaration Unilat?rale d’Hostilit?
Par: Michelle Whitman, directrice r?gionale, HonestReporting Canada
La couverture m? diatique r?cente, relative ? la d?claration de l’ind?pendance unilat?rale des Palestiniens, s’est largement concentr?e sur l’aspect l?gal et politique de cette manouvre. Pourtant, des obstacles, comme le manque de contr?le effectif des territoires en question (ce qui est une condition pr?alable ? la cr?ation d’un ?tat), le veto anticip? des ?tats-Unis au Conseil de S?curit?, le manque d’autorit? de l’Assembl?e G?n?rale de cr?er un ?tat, la violation des accords d’Oslo II ainsi que le droit d’Isra?l d’annoncer ses propres d?clarations unilat?rales, d?montrent clairement que cette manouvre ne changera pas les arrangements territoriaux actuels le jour apr?s la d?claration. Il sera n?cessaire au leadership Palestinien de n?gocier directement avec Isra?l afin d’obtenir ce qu’il d?sire accomplir par le biais de l’ONU. Toutefois, une d?claration unilat?rale est, ? vrai dire, significative : c’est un exemple de l’?chec continuel du leadership palestinien de pr?parer son peuple ? une paix ?ventuelle.
Durant des d?cennies, les Isra?liens ont ?t?s pr?venus par leur leadership qu’il ?tait n?cessaire qu’ils acceptent un ?change de terre contre une paix, ce qui a amen? Isra?l a effectuer un retrait complet de la p?ninsule du Sina?, de la bande de Gaza, ou un seul juif y reste depuis 2006, et c’est l’otage Gilad Shalit, ainsi qu’un retrait des territoires du Liban et de la Cisjordanie.
Bien que les actions aient transform? Gaza et le Liban en bases de terreur, les leaders Isra?liens continuent de promouvoir l’?change de terre contre une paix. Et les isra?liens sont toujours pr?ts ? accepter ce paradigme, puisque les sondages indiquent que les Isra?liens acceptent de n?gocier la plupart des endroits strat?giques vitaux, historiques et religieux, ? savoir la Jud?e-Samarie (appel?e depuis 1948 Cisjordanie). Il y a vingt ans, c?der cette terre biblique, mentionn?e pour la premi?re fois dans le livre de Josu?, ?tait une concession beaucoup trop difficile ? accepter par les Isra?liens.
Mais pendant que le leadership Isra?lien pr?parait son peuple ? la paix, les Palestiniens, eux, entendaient un son de cloche tr?s diff?rent de la part de leur leadership.
Au lieu de pousser la r?conciliation les leaders, depuis Arafat jusqu’? Abbas ont, au contraire, promus une culture d’incitation contre Isra?l qui consiste, par exemple, ? nommer des places publiques et des camps d’?t? pour enfants d’apr?s des terroristes, ou encore le reniement de l’existence d’Isra?l et de l’holocauste dans les livres des ?coles palestiniennes. Une loi, introduite au mois de juillet dernier, met les prisonniers palestiniens condamn?s ? des crimes de terreur sur la paye de l’Autorit? palestinienne. Tous cela est renforc? par la n?gation de l’Autorit? palestinienne du rapport religieux et historique des juifs avec la terre d’Isra?l, que ce soit ? travers des r?clamations r?centes concernant le site de la Tombe de Rachel qu’ils veulent d?clarer comme mosqu?e soit en proclamant l’un des endroits les plus sacr?s du Juda?sme, le Mur Occidental, comme un site islamique sacr? profan? par les juifs (?manant de la t?l?vision Autorit? Palestinienne, 11 Aout, 2011). Tous cela ?duquent les enfants palestiniens dans la haine et la d?sinformation et incite ces jeunes ? glorifier les terroristes tout en leur enseignant une histoire fausse de la r?gion, ce qui n’avance nullement la paix.
Plut?t que de dire aux Palestiniens que eux m?me doivent faire des concessions difficiles pour la paix, le leadership palestinien conseille ? son peuple de r?clamer le droit au retour des refugi?s palestiniens et de leurs descendants en Isra?l-m?me, au lieu dans un futur ?tat palestinien: Avec actuellement 5 millions de r?fugi?s Palestiniens, ceci transformerait Isra?l en un ?tat ? majorit? Palestinienne, autrement dit une solution ? un ?tat. Bien que cette demande soit clairement inacceptable par nul pays souverain, c’est une demande non-n?gociable vis-?-vis du leadership palestinien. Et cela explique la raison pour laquelle Abbas n’accepte pas de d?clarer clairement et sans ?quivoque qu’il reconnait un ?tat juif.
Les Palestiniens ont ?cout? leur leader : Le sondage r?cent parrain? par Greenberg Quinlan Rosner Research avec le Palestinian Centre for Public Opinion et Isra?l Project d?montre que les Palestiniens voudraient une solution ? deux ?tats provisoires pour arriver par la suite a un seul ?tat Palestinien. Mais le leadership n’a pas ?cout? son propre peuple parce que seulement quatre pour cent des palestiniens pensent qu’une d?claration unilat?rale est prioritaire. Quatre vingt pour cent voudrait, en priorit?, la cr?ation de nouveaux emplois. Plut?t que de pr?parer son peuple a un compromis, Abbas, au contraire, pr?judice les possibilit?s de paix et attaque la l?gitimit? d’Isra?l.
Le focus m?diatique concernant les cons?quences l?gales et politiques de la d?claration unilat?rale d’ind?pendance passerait ? cot? du but de cette d?claration : qui est d’?viter la reconnaissance de l’?tat juif, les n?gociations qui entrainent forc?ment des compromis, et escaladent l’assaut contre la l?gitimit? d’Isra?l. A cette fin, Abbas d?clare : « Ne nous ordonnez pas de reconna?tre un ?tat juif… Nous ne l’accepterons pas ! »
Jusqu’? ce que les Arabes Palestiniens acqui?rent un leadership responsable pr?t a n?gocier de bonne foi, et de mettre fin ? l’incitation, d`?duquer leurs enfants de vivre en paix c?te a c?te avec les Isra?liens, l’espoir d’un meilleur futur pour les Isra?liens et les Arabes resterait, comme la paix, ?lusif.