French rapper Issa Lorenzo Diakhate, more commonly known by his stage name Freeze Corleone, was scheduled to perform in Montreal at L’Olympia in early December. Diakhate has a history of antisemitic lyrics in his songs, including comparisons to Nazi leader Adolf Hitler.
As a result of his lyrics, he has been investigated by the French government, condemned by anti-hate groups, and dropped by his record label. Initially, the hosting venue ignored his poisonous lyrics citing free speech, but eventually cancelled the event after complaints from Montreal’s Jewish community.
HonestReporting Canada’s commentary in Le Devoir, written previous to the show’s cancellation, comments on the dangers of letting Freeze Corleone’s antisemitism go unchecked.
Le rappeur français Issa Lorenzo Diakhaté, plus connu sous son nom de scène Freeze Corleone, devait se produire au début décembre à L’Olympia de Montréal. Diakhaté a un historique de paroles antisémites dans ses chansons, y compris des comparaisons avec le dirigeant nazi Adolf Hitler.
À la suite de ses paroles, il a fait l’objet d’une enquête par le gouvernement français, a été condamné par des groupes anti-haine et a été abandonné par sa maison de disques. Au départ, le lieu d’accueil a ignoré ses paroles empoisonnées citant la liberté d’expression, mais a finalement annulé l’événement après des plaintes de la communauté juive de Montréal.
Le commentaire d’HonestReporting Canada dans Le Devoir, écrit avant l’annulation du spectacle, commente les dangers de laisser l’antisémitisme de Freeze Corleone sans contrôle.
French Rapper Accused of Antisemitism; HRC Comments on the Dangers of Unchecked Jew Hatred in Le Devoir
As a major cosmopolitan city, Montreal hosts many high-profile musicians and artists whose performances bring energy, vibrancy and diversity to the largest city in Quebec.
Alarmingly, one singer scheduled to perform in Montreal in early December, has a reputation for sowing division, promoting hate and spreading intolerance.
Issa Lorenzo Diakhate, a French rapper who goes by the stage name Freeze Corleone and who is slated to appear on December 4 at L’Olympia, a performance hall in downtown Montreal, has a history of making music replete with antisemitic lyrics.
His songs include phrases which compare himself to Nazi leader Adolf Hitler and to his chief propagandist, Josef Goebbels, as well as statements such as “Every day nothing to f*** of the Shoah” (Holocaust).
In 2020, French authorities opened a formal investigation into Diakhate over allegations that his lyrics were promoting antisemitism, and the same year, Universal Music France, which represented the rapper, severed all ties with him despite his rising popularity, adding that “the release of the album has revealed and amplified unacceptable racist statements.”
Previously, The International League Against Racism & Anti-Semitism (LICRA), France’s oldest anti-racism organization, called on YouTube, Spotify and Apple Music to de-list his songs, citing his antisemitism, conspiracy theories, glorification of Hitler and the Third Reich and the (former Taliban leader) Mullah Omar.
The Jewish owners of L’Olympia have defended hosting him, saying that that it’s not their role to screen performers, and that they have no intention of cancelling his appearance, adding that sales are brisk for his show, and that seats are “filling up.”
While the owners are enjoying the sales associated with Diakhate’s scheduled performance, the rapper’s history of hateful comments targeting Jews is an affront to the 90,000 Jews who call Montreal home.
There is one most basic and fundamental step which L’Olympia – and in fact other municipal officials in Montreal – can take which would both preserve freedom of expression and to express their opposition to Diakhate’s lyrics.
The venue owners, as well as other local representatives, can speak out and add their voices to the chorus who have similarly done so. In 2020, 50 politicians from French President Emmanuel Macron’s party publicly condemned the rapper.
While there is a balance to be struck between ensuring freedom of expression and avoiding hate speech, simply ignoring all criticism of Diakhate’s lyrics is not the answer.
After all, the dangers of unchecked antisemitism are not inconsequential.
According to Statistics Canada, Jews represent the country’s single largest target of religiously-motivated hate crimes. In the United States, Jews are consistently the most-targeted religious group in the country, according to data from the FBI.
And while overt, violent acts of antisemitism can seem rare, they continue unabated, and jump especially high during times of conflict in the Middle East.
For example, during the May 2021 conflict between Israel and Hamas, the Gaza-based terrorist group, there were multiple instances in which Jews were beaten, and more recently, two elderly Jewish men were attacked with fire extinguishers in New York City.
Chillingly, antisemitism is not relegated to the fringes as one might expect. In recent weeks, Kanye West – one of the most influential musical artists on the planet – made a series of antisemitic comments, both on social media and in interviews. Shortly thereafter, Kyrie Irving, a basketball player with the NBA team Brooklyn Nets, promoted an antisemitic film to his millions of followers.
In both cases, after West and Irving’s antisemitic outbursts, advertisers fled from both men, seeing them as clear corporate liabilities.
As Issa Lorenzo Diakhate prepares for his visit to Montreal, L’Olympia has a decision to make: will it recognize the dangers of unchecked antisemitism in contemporary society and take action as a result, or will it simply continue to enjoy the short-term brisk sales that ignoring those actions is providing them?
Mike Fegelman is Executive Director of HonestReporting Canada, a non-profit organization ensuring fair and accurate Canadian media coverage of Israel. www.HonestReporting.ca.
Rappeur français accusé d’antisémitisme ; HR commente les dangers de laisser sans contrôle la haine des Juifs dans Le Devoir
En tant que grande ville cosmopolite, Montréal accueille de nombreux musiciens et artistes de haut niveau dont les performances apportent énergie, dynamisme et diversité à la plus grande ville du Québec.
Fait alarmant, un chanteur qui doit se produire à Montréal au début de décembre a la réputation de semer la division, de promouvoir la haine et de propager l’intolérance.
Issa Lorenzo Diakhate, connu sous le nom de Freeze Corleone et qui se produira le 4 décembre à L’Olympia, une salle de spectacle du centre-ville de Montréal, a l’habitude de faire de la musique contenant des paroles antisémites.
Ses chansons incluent des phrases le comparant au leader nazi Adolf Hitler et à son principal propagandiste, Josef Goebbels, ainsi que des déclarations telles que «Chaque jour RAF [rien à foutre] de la Shoah» (Holocauste).
En 2020, les autorités françaises ont ouvert une enquête officielle sur Diakhaté pour des allégations selon lesquelles ses paroles feraient la promotion de l’antisémitisme, et la même année, Universal Music France, qui représentait le rappeur, a rompu tous les liens avec lui malgré sa popularité croissante, ajoutant que «la sortie de l’album a révélé et amplifié des propos racistes inacceptables.»
Auparavant, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA), la plus ancienne organisation antiraciste de France, avait appelé YouTube, Spotify et Apple Music à retirer ses chansons de leurs catalogues d’écoute, citant son antisémitisme, ses théories du complot, la glorification d’Hitler et du Troisième Reich et de l’ancien chef taliban, le mollah Omar.
Les propriétaires juifs de L’Olympia se sont défendus de présenter le spectacle, affirmant que ce n’était pas leur rôle de filtrer les artistes, et qu’ils n’avaient pas l’intention d’annuler sa venue tout en ajoutant que les ventes de billets étaient bonnes pour son spectacle, et que la salle se remplissait «très bien».
Alors que les propriétaires profitent des ventes associées à la performance prévue de Diakhaté, l’historique de commentaires haineux du rappeur ciblant les Juifs est un affront aux 90 000 Juifs qui vivent à Montréal.
Il y a une étape des plus élémentaires et fondamentales que L’Olympia – et en fait d’autres élus municipaux de Montréal – peuvent prendre qui permettrait à la fois de préserver la liberté d’expression et d’exprimer leur opposition aux paroles de Diakhaté.
Les propriétaires de salles, ainsi que d’autres représentants locaux, peuvent s’exprimer et ajouter leurs voix à celles et ceux qui l’ont fait auparavant. En 2020, 50 politiciens du parti du président français Emmanuel Macron ont publiquement condamné le rappeur.
Bien qu’il y ait un équilibre à trouver entre garantir la liberté d’expression et éviter les discours de haine, ignorer simplement toutes les critiques des paroles de Diakhaté n’est pas la solution.
Après tout, les dangers d’un antisémitisme incontrôlé ne sont pas sans conséquence.
Selon Statistique Canada, les Juifs représentent la plus grande cible de crimes haineux à motivation religieuse au pays. Aux États-Unis, les Juifs sont systématiquement le groupe religieux le plus ciblé du pays, selon les données du FBI.
Et bien que les actes manifestes et violents d’antisémitisme puissent sembler rares, ils se poursuivent sans relâche et augmentent particulièrement en période de conflit au Moyen-Orient.
Par exemple, lors du conflit de mai 2021 entre Israël et le Hamas, le groupe terroriste basé à Gaza, il y a eu de multiples cas où des Juifs ont été battus, et plus récemment, deux hommes juifs âgés ont été attaqués avec des extincteurs à New York.
Chose effrayante, l’antisémitisme n’est pas relégué à la marge comme on pourrait s’y attendre. Ces dernières semaines, Kanye West – l’un des artistes musicaux les plus influents de la planète – a fait une série de commentaires antisémites, à la fois sur les réseaux sociaux et dans des interviews. Peu de temps après, Kyrie Irving, un basketteur de l’équipe NBA des Brooklyn Nets, a fait la promotion d’un film antisémite auprès de ses millions d’abonnés.
Dans les deux cas, après les explosions antisémites de West et Irving, les commanditaires se sont dissociés de ces deux hommes, considérant qu’ils terniraient la réputation de leurs entreprises.
Alors qu’Issa Lorenzo Diakhaté se prépare pour sa visite à Montréal, L’Olympia a une décision à prendre : reconnaîtra-t-elle les dangers d’un antisémitisme incontrôlé dans la société contemporaine et agira-t-elle en conséquence, ou continuera-t-elle simplement à profiter des ventes rapides à court terme que le fait d’ignorer ces actions leur procure ?
Mike Fegelman est directeur exécutif de HonestReporting Canada, une organisation à but non lucratif assurant une couverture médiatique canadienne juste et précise d’Israël. www.HonestReporting.ca.